lundi 23 juin 2014

Love Letters to the Dead d'Ava Dellaira

Synopsis : Au commencement, c'était un simple devoir. Ecrire une lettre à un mort. Laurel a choisi Kurt Cobain, parce que sa grande soeur May l'adorait. Et qu'il est mort jeune, comme May. Très vite, le carnet de Laurel se remplit de lettres où elle dresse son propre portrait de lycéenne, celui de ses nouveaux amis, de son premier amour... Mais pour faire son deuil, Laurel devra se confronter au secret qui la tourmente, et faire face à ce qui s'est réellement passé, la nuit où May est décédée. Love letters to the dead est une lettre d'amour à la vie
Edition : Michel Lafon ; 319 Pages.  
Parution : 07/05/2014

Mon avis : L’engouement a été jusqu’à son imminence lorsque j’ai eu ce livre entre les mains. La couverture est magnifique puis l’un de mes auteurs favoris : Stephen Chbosky, notamment connu pour avoir écrit le Monde de Charlie avait laissé un gentil petit commentaire pour vendre l’ouvrage et en prime on a eu le droit à la recommandation d’Emma Watson qui, je l’avoue, m’a décidé à passer en caisse - je suis faible -.
Je m’attendais à lire ce que j’ai lu mais des notes sombres ont un peu brisé mes espérances, c’est pourquoi je n’attribuerais pas la note maximale alors qu’au début de ma lecture, j’étais enjouée à l’idée de mettre ma première plume d’or sur le blog… Désillusion du paradis. Pourquoi ma joie de vivre est retombée comme un soufflé ? Je pense que l’écrivain m’a perdu aux alentours de la deux centième pages car à partir de ce moment j’ai compris que la tonalité de l’ouvrage perpétuerait jusqu’à la fin. Le problème du livre est quasiment inévitable, il y a des longueurs, on ne s’amuse pas à chaque chapitre, pourquoi ? Le principe de Love Letters To the Dead est simple : une adolescente raconte sa vie à travers des lettres qu’elle destine à des personnes mortes ou disparues. C’est sympa comme idée, même si ça ressemble beaucoup au livre de monsieur Chbosky, elle a su sortir - un peu - du lot mais le problème c’est qu’elle raconte son quotidien, vraiment tout son quotidien et Dieu sait que nos journées ne sont pas toujours intéressantes et lorsqu’il ne se passe rien dans sa vie, l’héroïne gémit au sujet de sa soeur - d’ailleurs c’est la chose qui m’a le plus agacée. Laurel - L’héroïne donc - a une véritable fontaine à la place des yeux, jamais auparavant je n’avais lu un livre avec autant de sanglots et c'est ce qui a fini par me noyer d’exaspération. Mis à part les longueurs, elle a réussi à me surprendre concernant la mort de May - la soeur de Laurel - et tout ce qui se trame autour. C’est bien joué, j’applaudis, j’aimerais presque lui offrir un smiley à coller sur ses cahiers. À part ça, déferlante à partir de ces fameuses deux centièmes pages, j’ai subi les nausées des montagnes russes, des fois c’était intéressant puis à d’autres moments j’avais envie qu’on m’achève, globalement la lecture a été rapide bien que laborieuse vers la fin. Rapide topo sur les personnages, ils ont tous quelque chose de spécial qui fait qu’on arrive rapidement à tous bien les dissocier, j’avoue ne pas avoir été attachée à un seul d’entre eux, pourtant ils ne sont pas mal du tout ! La romance n’est pas extraordinaire et le garçon dont elle tombe amoureuse non plus.
En bref : La cité des Saules Pleureurs aurait été un bon nom pour le livre - j’abuse pas, arrêtez ! - il est touchant sans être émouvant - me concernant, après d’autres chroniqueurs l’ont trouvé renversant, nous n’avons pas tous la même sensibilité - les personnages sont intéressants, même si l’héroïne est trop naïve et enfantine à mon goût. L’auteure réussit à surprendre et à maintenir le lecteur jusqu’à la fin même si la magie n’a pas opéré avec moi tout le long.

Ma note : Une plume d'or - Une plume d'argent - Une plume de bronze

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire